
- Description
Paroles
Intro
Awara them don turn lions for road,
Dem dey chop man like nyama without pity.
Na who give them that kind power?
Na di same old man wey dey hide for back!
Verse 1
Motor boy dem dey suffer for town,
Awara go jump am, “Where your tax receipt?”
Before the boy fit talk, dem don carry moto go,
The boy go sleep empty belle, family dey sorrow.
Them hawkers wey sell groundnut and fry fish,
Awara dey scatter table like say na thief dem be.
Dem no get space, dem no get shop,
But instead make council find place, na so dem dey chop!
Chorus
My people, shine eye for October,
Na for ballot box we go take over.
But vote no be all, you must guard am,
Make fraud no waka enter like an armed man.
Djapap no go fix this case,
Jong no go bring justice place,
Touma na play, no be solution…
Na your vote, your voice, be the revolution!
Verse 2
Police man wey suppose guard street,
Na him dey vex pass when e no see “tips.”
Na hunger? Or na system don spoil them?
Na we go change this script, make we no blame them.
Go register, make you vote well,
But no just vote then go drink Mimbo belle.
Guard your vote like say na your child,
Because if dem thief am, you go cry for wild.
Call your mama, call your bros,
Tell dem say this year no be jokes.
If we sleep again for this 2025,
Na so dem go lock we future inside knife!
Chorus
My people, shine eye for October,
Na for ballot box we go take over.
But vote no be all, you must guard am,
Make fraud no waka enter like an armed man.
Djapap no go fix this case,
Jong no go bring justice place,
Touma na play, no be solution…
Na your vote, your voice, be the revolution!
Outro
No be fight, no be stone,
Na sense, na vote, na unity.
If we stand, dem go fall.
If we fear, dem go rule we again till dem die.
Time don reach.
Pick your card.
Vote and guard am…
Na so justice go begin.
Description de la musique : “Awara and mototaxi”
Cette chanson engagée, intitulée “Awara and mototaxi”, est un cri du cœur populaire, enraciné dans les réalités sociales, économiques et politiques d’une société en souffrance, mais en éveil. Sur un fond de beat percutant mêlant afrobeat militant et rythmes urbains locaux, l’artiste dresse un tableau cru et sans fard de la vie quotidienne d’un peuple confronté à l’abus d’autorité, à la corruption et à l’injustice systémique.
Contexte et signification
L’intro donne le ton : les Awara — terme argotique pour désigner les agents d’ordre ou les forces de sécurité — sont dépeints comme des prédateurs sans pitié, transformés en “lions” qui dévorent les citoyens sans remords, notamment les plus vulnérables comme les conducteurs de moto-taxi (motor boy) ou les vendeurs de rue. L’auteur pose une question percutante : “Na who give them that kind power?”, avant d’accuser un “same old man wey dey hide for back” – une métaphore claire du pouvoir en place, vieux, manipulateur, qui se cache pendant que ses hommes brutalisent le peuple.
Analyse des couplets
Couplet 1 : Il peint le quotidien de la rue : confiscation arbitraire de biens, harcèlement des petits commerçants, misère des familles. Le refrain devient un appel à l’action : “Shine eye for October”, période d’élections, exhortant à voter, mais aussi à garder et protéger le vote, pour éviter les fraudes.
Couplet 2 : Le regard se tourne vers la police, corrompue et affamée, non plus comme un ennemi uniquement, mais comme un produit du même système brisé. Le message est clair : ne pas juste voter, mais se mobiliser activement, impliquer sa famille, éveiller sa communauté, et surtout ne pas tomber dans la distraction ou la résignation.
Chorus & Outro : Appel au réveil collectif
Le refrain, repris avec force, est un slogan révolutionnaire : “Na your vote, your voice, be the revolution!”. Le Outro se veut apaisant mais puissant : pas de violence, pas de chaos, mais une révolution par la sagesse, l’unité et l’action civique. Le mot d’ordre : “Pick your card. Vote and guard am…”
Conclusion
“Na So Justice Go Begin” est bien plus qu’une chanson : c’est un manifeste populaire. Elle s’inscrit dans le contexte d’une élection nationale prévue pour octobre 2025 au Continent (Cameroun). Elle incarne la colère d’un peuple, mais surtout son espoir et sa volonté de changer les choses par le vote, la vigilance et la solidarité.
Cette œuvre utilise un argot camerounais moderne, des références sociales locales mais transposables à d’autres réalités africaines ou globales, et elle se positionne comme un outil de sensibilisation politique, taillé pour les jeunes, les marginalisés, les conscients — bref, pour le peuple.
Ce n’est pas juste un son. Ce n’est pas juste un album.
C’est une arme douce, une parole libre, un souffle de justice en mélodie.
Chaque morceau que tu écoutes, que tu achètes, c’est une pierre que tu poses dans le chantier de la libération.
En l’achetant, tu ne consommes pas… tu t’engages.
Soutenir cet album, c’est dire NON au silence. C’est dire OUI à une voix forte, à un Cameroun debout.
Alors ne reste pas spectateur.
Achète le son. Prends l’album. Partage le feu.
Et si tu veux aller plus loin…
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Même un petit « ngondo » est une grande force pour pousser cette voix encore plus loin.
Le changement ne viendra pas tout seul. Il commence avec toi.