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On les appelle comment dans ton Pays
On les appelle comment dans ton Pays
$1.99 
Genre(s):
Album(s):
Duration:3:27   Year:2025
  • Description

Paroles

Intro

Yeah…

Ces faux borbor qui mangent pendant que le peuple war

Pour les têtes haut placées qui font les poches basses

Le peuple a tout vu, il va djoss sans choua sa retraite

Car trop c’est trop, le silence est devenu menace

Couplet 1

Le gars censé build l’hôpital

Il tchop tout seul, il fait brutal

Pas de lit, pas de médoc, zéro local

Les gens die pendant que lui fait le royal

Refrain

Au Mboa, on le call un brouteur de life

Officiellement un criminel actif

Comment les appel ton dans ton pays, là où tu vis ?

Couplet 2

Le ministre du scolaire monte ses propres colles

Pendant que les petits s’asseyent à meme le sol

Pas de banc, pas de toit, que des bémols

Mais ses mouna lisent au calme sous parasol

Refrain

Au Mboa, on le call un ndemeur d’avenir

Officiellement un saboteur d’empire

Comment les appel ton dans ton pays, là où tu vis ?

Couplet 3

Le gars des routes vend même le goudron

Le pont tombe, mais lui fait pop le champ comme un baron

Zéro canal, les eaux dansent comme un son

Mais son 4×4 fly même sur cratère genre avion

Refrain

Au Mboa, on le call un tchopeur de route

Officiellement un bousilleur du redoute

Comment les appel ton dans ton pays, là où tu vis ?

Couplet 4

Le flic te tcha, juste pour le tchorkor

Le juge niang les peines comme des vendeurs au market

Les riches dorment bien même s’ils foutent le bordel

Mais le pauvre buy strong pour une orange volée au super

Refrain

Au Mboa, on le call un faux gniè

Officiellement un faussaire de paix

Comment les appel ton dans ton pays, là où tu vis ?

Couplet 5

Le prési depuis plus de 4 feuilles au siège

Il vend les rêves, mais installe que les pièges

Il blinde sa mifa, nous donne la dalle en bref

Et si tu parles fort, Abraham vient en chef

Refrain

Au Mboa, on le call le répé ndogfaouh’

Officiellement le bourreau du peuple tout court

Comment les appel ton dans ton pays, là où tu vis ?

Couplet 6

Fonction publique, c’est devenu boutique

Pour un pépa, faut buy avec tactique

La secrétaire te niè, joue les chic

Mais son taff, c’est tamponner plastique

Le chef de bureau fait magouille sur facture

Il modifie tout, et cache les structures

Refrain

Au Mboa, on le call boss du tchorkor

Officiellement un requin de procédure

Comment les appel ton dans ton pays, là où tu vis ?

Outro

On les appelle comment hein ?

Ceux qui ont volé nos routes, nos écoles, nos hôpitaux…

Ceux qui dorment pendant que le peuple pleure ses enfants ?

Dis-moi, on les call comment dans ton pays, là où tu vis ?

Chez nous au Mboa, ce sont les tchakalayeurs de life

Mais le futur arrive…

Et le peuple, lui, n’a pas prévu de choua sa retraite.

Fade to End

Dis-moi, Comment les appel ton dans ton pays, là où tu vis ?

Chez nous au Mboa, ce sont les tchakalayeurs de life

Mais le futur arrive…

Et le peuple, lui, n’a pas prévu de choua sa retraite.


Description de la musique et contexte

“Tchakalayeurs de Life” est un brûlot musical engagé, chanté avec une verve rageuse mêlant argot camerounais (notamment du Mboa) et français populaire. Ce morceau dénonce frontalement la corruption systémique et le pillage des ressources publiques par les élites politiques, administratives et économiques d’un pays africain — volontairement non nommé, pour souligner son universalité.

La musique commence par un cri du cœur :

“Yeah… Ces faux borbor qui mangent pendant que le peuple war”

Dès l’intro, le ton est donné : le contraste est brutal entre la jouissance insolente de quelques privilégiés et la souffrance généralisée du peuple. Le refrain martèle une question provocatrice :

“Comment les appel ton dans ton pays, là où tu vis ?”

Cela fait de la chanson un miroir tendu à toutes les sociétés où règnent les injustices similaires, bien au-delà des frontières du Mboa (Cameroun)


Structure et progression

Chaque couplet pointe un domaine spécifique gangrené par la corruption :

  • La santé : Hôpitaux inexistants, fonds détournés.

  • L’éducation : Écoles délabrées pour le peuple, luxe privé pour les enfants de ministres.

  • Les infrastructures : Routes et ponts qui s’effondrent, pendant que les responsables trinquent au champagne.

  • La justice et la police : Répression des pauvres, impunité des puissants.

  • Le pouvoir politique : Un président éternel qui nourrit ses proches et affame la nation.

  • L’administration publique : Bureaucratie gangrenée, corruption normalisée.

Chaque refrain revient avec une nouvelle appellation sarcastique :

  • “brouteur de life”, “ndemeur d’avenir”, “tchopeur de route”, “faux gniè”, “répé ndogfaouh’”, “boss du tchorkor”
    Ces surnoms populaires illustrent l’ironie populaire face à des figures devenues presque caricaturales.


Contexte sociopolitique

La chanson s’inscrit dans une tradition musicale africaine de protestation sociale, à la manière de Fela Kuti ou Tiken Jah Fakoly. Mais ici, le ton est encore plus urbain, moderne et désabusé — ancré dans la réalité crue des jeunes des villes africaines, confrontés à un quotidien violent, injuste et corrompu. Le Mboa (terme argotique pour “pays natal le Cameroun”) symbolise toutes les nations dont les peuples souffrent en silence.

La chanson reflète la frustration d’une jeunesse éveillée, connectée, qui ne croit plus aux discours politiques et qui prépare un changement profond. Elle fait le lien entre le désespoir actuel et une promesse d’action à venir :

“Mais le futur arrive… Et le peuple, lui, n’a pas prévu de choua sa retraite.”


Conclusion

“Tchakalayeurs de Life” est une chanson coup de poing, à la fois cri de douleur et acte de rébellion. Avec une plume acérée, du rythme, de l’ironie, et une conscience politique aiguisée, elle interpelle chacun :

« Et toi, dans ton pays, comment les appelle-t-on ? »

C’est un appel universel à la lucidité, à l’éveil et à la résistance.


Ce n’est pas juste un son. Ce n’est pas juste un album.
C’est une arme douce, une parole libre, un souffle de justice en mélodie.

Chaque morceau que tu écoutes, que tu achètes, c’est une pierre que tu poses dans le chantier de la libération.
En l’achetant, tu ne consommes pas… tu t’engages.

Soutenir cet album, c’est dire NON au silence. C’est dire OUI à une voix forte, à un Cameroun debout.

Alors ne reste pas spectateur.
Achète le son. Prends l’album. Partage le feu.

Et si tu veux aller plus loin…
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Même un petit « ngondo » est une grande force pour pousser cette voix encore plus loin.

Le changement ne viendra pas tout seul. Il commence avec toi.

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