
- Description
Paroles
Intro
Papa dem, Mama dem,
Una work tire for dis country,
But now na beg una dey beg pension?
We di see am, we di suffer,
But October 2025, we go show dem say enough na enough.
Verse 1
Grandpa don work 40 years, no pension,
Na for sun e dey stand, no attention.
Grandma dey cry for market ground,
But minister dey fly jet go abroad.
You go sit so dey blame God?
If you no vote, who go change road?
Dis na time for wake up move,
Put ya hand for the paper, make we groove.
Chorus
Vote am, protect am!
If you sleep, dem go thief am.
Ya voice na power, ya vote na key,
Djapap no go fix am, na you dey see!
Verse 2
You feel say na geong go help justice?
Or say na touma go give fairness?
If you just chop and sleep, you go lost,
Na we for defend am, no matter the cost.
No just vote and waka go sleep,
Hold phone, open eye, no skip.
If dem try cheat, shout loud,
Make we defend am like crowd.
Chorus
Vote am, protect am!
If you sleep, dem go thief am.
Ya voice na power, ya vote na key,
Touma no go fix am, na you dey see!
Outro – spoken
Country no go ever change
If we just dey make noise for corner.
Justice no go come by drinking.
Na vote, na voice, na resistance we need.
Protect ya vote,
Because na there justice go start.
Description et contexte de la musique :
“Vote am, Protect am!” est une chanson engagée et puissante qui s’inscrit dans un contexte électoral crucial, fixé à octobre 2025. Elle parle aux peuples d’Afrique — et au-delà — qui ont longtemps travaillé dur, élevé des familles, servi leur pays, mais se retrouvent abandonnés à la retraite, sans pension, sans reconnaissance. Le morceau est un cri de ras-le-bol collectif, un hymne à la mobilisation citoyenne, et une invitation directe à la prise de responsabilité par le vote.
La chanson commence par un hommage amer aux générations sacrifiées : “Papa dem, Mama dem, una work tire for dis country, but now na beg una dey beg pension?” — dénonçant l’injustice de ceux qui ont bâti leur nation, mais vivent dans la misère sans pension retaite.
À travers des verses très visuels, on voit le grand-père debout sous le soleil, sans pension, et la grand-mère pleurant au marché, pendant que les ministres volent en jets privés. Cette opposition brutale entre le peuple souffrant et les élites déconnectées donne le ton révolutionnaire du morceau.
Thèmes principaux :
Injustice sociale et abandon des anciens
Corruption des élites
Responsabilité individuelle à travers le vote
Mobilisation collective
Surveillance et protection du vote
Structure de la chanson :
Intro (parlée et chantée) : Mise en contexte — hommage aux parents, dénonciation de l’injustice.
Verse 1 : Témoignage du quotidien difficile des anciens travailleurs.
Chorus : Refrain entraînant et militant, qui invite à voter et à protéger sa voix.
Verse 2 : Appel à la vigilance citoyenne, au refus de la naïveté, et à la lutte active contre la fraude.
Chorus (répété) : Amplifie le message.
Outro (spoken word) : Message de clôture fort et poétique, rappelant que le changement ne viendra pas sans action concrète.
Ambiance musicale :
Un mélange de rythmes afrobeat, de percussions puissantes, de basslines lourdes, et de voix pleines d’émotion, ponctuées par des parties parlées qui rappellent les discours militants des rues. L’effet est celui d’un chant de ralliement lors d’un meeting ou d’une marche citoyenne.
Pourquoi cette chanson est importante :
Elle ne parle pas simplement de voter : elle appelle à surveiller, à défendre, et à protéger sa voix. Elle dit au peuple que le changement ne viendra pas de “Djapap” (des bavardages), ni de “touma” (plaisir sexuel), mais du courage collectif de dire non. Enracinée dans l’argot et les réalités locales, cette chanson touche directement ceux qui vivent l’injustice au quotidien.
Conclusion :
“Vote am, Protect am!” est plus qu’une chanson — c’est une arme pacifique, un slogan électoral, et une batterie de guerre démocratique pour rappeler que le vrai pouvoir est dans la voix du peuple.
Ce n’est pas juste un son. Ce n’est pas juste un album.
C’est une arme douce, une parole libre, un souffle de justice en mélodie.
Chaque morceau que tu écoutes, que tu achètes, c’est une pierre que tu poses dans le chantier de la libération.
En l’achetant, tu ne consommes pas… tu t’engages.
Soutenir cet album, c’est dire NON au silence. C’est dire OUI à une voix forte, à un Cameroun debout.
Alors ne reste pas spectateur.
Achète le son. Prends l’album. Partage le feu.
Et si tu veux aller plus loin…
Fais un geste direct dans ma caniote PayPal : ICI MEME, MERCI DE TOUT COEUR
Même un petit « ngondo » est une grande force pour pousser cette voix encore plus loin.
Le changement ne viendra pas tout seul. Il commence avec toi.