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Road kill, Silence Kill
Road kill, Silence Kill
$1.99 
Genre(s):
Album(s):
Duration:2:58   Year:2025
  • Description

Paroles

Intro

My pipo…

Na who road go kill today again?

Na which family go cry again say “God why?”

Na time for we to open eye…

Dis 2025 e no go be play.

Verse 1

Road dem don turn na burial ground,

Person comot for travel, na coffin e go pound.

Big men dem dey ride for clean highway,

But we, na inside mud, we dey slay.

Bridge dem dey fall, moto dey capsize,

But dem dey chop budget, dem dey slice.

How many more we go bury before we vex?

How many more crash before we flex?

October dey come, abeg shine eye,

Na time for vote, no dey shy.

But vote no be all, my guy,

Na defend am like say you wan die.

Chorus

Road dey kill, silence dey kill,

Time don reach we for take dat wheel.

Djapap no go fix di law,

Na your vote and your fight go draw!

Verse 2

Geong sweet, but e no dey build road,

Touma fresh, but we still dey load.

Inside bus like cow, for 8 hours straight,

Then we crash, na death we celebrate?

You dey dance for club but people dey bleed,

You dey toast girl while your brother need lead.

We must stand, one voice, one fight,

Make we make dat ballot box right.

No let dem thief your dream again,

Guard your vote like chain for rain.

Take camera, take mind, take proof,

Na you be the system we need for truth.

Bridge

You go vote finish then go sleep?

You don mad?

Dis year, we no dey play.

Na protect, na shout, na block if e need.

Because if dem try nyang nyang again,

We go show say na new Cameroon we dey build.

Chorus

Road dey kill, silence dey kill,

Time don reach we for take dat wheel.

Djapap no go fix di law,

Na your vote and your fight go draw!

Outro

Young man, young woman…

Na your time.

If you no fight now, na your pikin go cry later.

Vote. Defend. Repeat.


Description et contexte :

“My Pipo” est une chanson engagée, intense et poignante, qui dénonce avec rage poétique l’état catastrophique des routes, la corruption institutionnelle, et l’indifférence générale face aux tragédies quotidiennes. En s’exprimant dans un mélange d’argot camerounais et de pidgin, l’auteur s’adresse directement au peuple, avec une voix à la fois familière, urgente et résolument militante.

Le morceau s’ouvre sur une question douloureuse : “Na who road go kill today again?”—un refrain quotidien dans de nombreuses régions d’Afrique où l’insécurité routière devient une loterie mortelle. L’ambiance est grave, ancrée dans une réalité dure où chaque voyage est un risque, chaque route un piège, chaque accident un deuil.

Contexte socio-politique :

Cette chanson s’inscrit dans un contexte électoral brûlant, probablement en prélude aux élections de 2025. Elle appelle la jeunesse et le peuple en général à ouvrir les yeux, à ne plus subir, à passer à l’action. Le message est clair : “Vote no be all, my guy, na defend am like say you wan die.” Il ne suffit plus de voter, il faut protéger son choix, surveiller le processus, et refuser le silence.

L’auteur dénonce la fracture entre les riches et les pauvres : les “big men” roulent sur des routes propres, pendant que le peuple s’enlise dans la boue, au propre comme au figuré. Les métaphores sont puissantes, les images frappantes : des bus surchargés, des ponts qui tombent, des budgets détournés. Il oppose la frivolité urbaine (“You dey dance for club but people dey bleed”) à l’urgence du moment.

Structure musicale :

  • Couplet 1 : Pose le décor, évoque les dangers des routes, les inégalités, et commence à évoquer la nécessité de vigilance citoyenne.

  • Chorus (refrain) : Hymne de résistance et de responsabilité, il revient avec force pour rappeler que ni la musique, ni la fête, ni le silence ne vont sauver le pays.

  • Couplet 2 : Plus personnel, plus directif. Il pousse à la mobilisation concrète : documenter, surveiller, dénoncer.

  • Bridge : Moment clé de la chanson. C’est un cri de guerre pacifique : plus question de voter et de dormir. C’est un appel à l’auto-organisation populaire.

  • Outro : Message intergénérationnel. Si cette génération ne se lève pas, c’est la suivante qui paiera. C’est une conclusion émotive, qui lie l’action d’aujourd’hui à l’avenir des enfants.

En résumé :
“My Pipo” est une chanson révolutionnaire moderne, un manifeste en rythme. Elle capte l’énergie d’une jeunesse consciente, fatiguée de la comédie politique, et prête à se battre pour un futur meilleur. Ce n’est pas qu’une chanson : c’est une arme sonore, un cri de ralliement pour un peuple qui refuse de mourir en silence.


Ce n’est pas juste un son. Ce n’est pas juste un album.
C’est une arme douce, une parole libre, un souffle de justice en mélodie.

Chaque morceau que tu écoutes, que tu achètes, c’est une pierre que tu poses dans le chantier de la libération.
En l’achetant, tu ne consommes pas… tu t’engages.

Soutenir cet album, c’est dire NON au silence. C’est dire OUI à une voix forte, à un Cameroun debout.

Alors ne reste pas spectateur.
Achète le son. Prends l’album. Partage le feu.

Et si tu veux aller plus loin…
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Même un petit « ngondo » est une grande force pour pousser cette voix encore plus loin.

Le changement ne viendra pas tout seul. Il commence avec toi.

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